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Depuis la crise sanitaire, les biens se font de plus en plus rares et le marché voit l’offre se replier. Ce phénomène touche en particulier les maisons.
La raréfaction des biens immobiliers proposés à la vente est de plus en plus marquée depuis le Covid. Avec l’arrivée de la crise sanitaire, le stock de logements s’est effondré. Les agences ont de plus en plus de difficultés à rentrer des biens à la vente. Selon les chiffres de SeLoger, le volume d’annonces de biens à vendre est en repli de 22 % sur les sites du groupe, entre décembre 2019 et 2021.
Pour le site spécialiste de l’immobilier, la pandémie marque un point de bascule réel sur le marché immobilier hexagonal. Il y a donc un avant et un après-Covid. Avant, l’offre de logements enregistrait une légère baisse, d’environ 2,9 % entre début 2019 et 2020. Mais la crise du coronavirus a accéléré la carence des logements en vente qui accuse un recul annuel de 11,2 % entre décembre 2019 et décembre.
La tension du marché de l’immobilier hexagonal est forte. L’attractivité des logements proposés à la vente est réelle et il n’est pas rare d’avoir plus de dix acquéreurs en attente pour le même bien ! Les annonces n’ont pas encore retrouvé le niveau d’avant l’arrivée de la pandémie. Sur un marché où la demande dépasse l’offre, les biens et notamment les maisons se vendent très rapidement. Les acheteurs s’alignent sur les prix s’ils ne veulent pas que le bien leur échappe. Il est bien souvent vain de tenter la négociation, les marges sont quasi nulles. Les mesures sanitaires restrictives et les confinements répétés ont bousculé le marché immobilier et renforcé l’attractivité des maisons. Ainsi, le volume de stocks annuels des maisons est en repli de 13,8 % depuis le début de la crise sanitaire, alors que celui des appartements accuse une baisse annuelle de 4 % en moyenne. Une rareté qui a un prix. Cette raréfaction des annonces immobilières s’accompagne mécaniquement d’une forte augmentation des prix. La croissance annuelle des prix des maisons évolue deux fois plus rapidement que celles des appartements, + 6,4 % contre + 3,2 % pour les appartements.
Face à l’évolution des prix et à la hausse des taux de crédit, il est fortement recommandé de se faire accompagner pour la réussite d’un projet immobilier. Un courtier en crédit immobilier négocie le meilleur taux et les meilleures conditions. L’accompagnement de cet expert du prêt immobilier jusqu’à la signature de l’acte de vente.