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15/11/2021
Les difficultés d’approvisionnement en matières premières provoquent des retards de livraison et une hausse des prix des voitures. Par conséquent, depuis le mois de juin, les ventes de véhicules personnels sont en baisse constante sur le marché hexagonal.
Les difficultés d’approvisionnement liées du fait de la reprise économique post-pandémie compliquent sérieusement les ventes de voitures neuves.
En effet, le marché automobile accuse une baisse de sa production du fait de la situation économique mondiale, ce qui provoque des retards de livraison et des prix plus élevés que l’année dernière. Le marché français des voitures neuves est, ainsi, en baisse de 20,47% par rapport à septembre 2020.
Dans une moindre mesure, la vente de véhicules utilitaires légers accuse un recul de 16,61% sur la même période.
Dans le même temps, la demande industrielle exacerbée par la reprise économique provoque une tension sur le marché des matières premières et sur la production des pièces indispensables à l’industrie automobile. C’est notamment le cas des semi-conducteurs, éléments essentiels pour fabriquer les appareils électroniques présents en nombre dans l’industrie automobile.
Face à la hausse des prix et pour pouvoir financer l’achat d’un véhicule, il est possible de souscrire un prêt auto ou de recourir à une location avec option d’achat (LOA). La LOA permet, de verser des loyers moins importants que les mensualités d’un crédit auto. Toutefois, un dernier versement doit être effectué pour lever l’option d’achat. C’est la raison pour laquelle le coût total d’une LOA dépasse généralement celui d’un prêt auto qui permet de devenir directement propriétaire de son véhicule.
Alors que les prix montent, les ventes, elles, se font de plus en plus rares. Ainsi, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) constate une baisse de 30,7% des immatriculations de voitures neuves sur un an. Ce phénomène s’inscrit dans la durée, puisque le marché automobile français s’engage dans son quatrième mois de baisse, alors que la reprise économique bat son plein. Cela représente donc une double perte pour les constructeurs, qui auraient pu bénéficier de la hausse du pouvoir d’achat des ménages français.
Le groupe Renault enregistre par exemple un recul des ventes de 28,7 % sur un an. La situation semble encore plus critique depuis septembre 2021. Le groupe Volkswagen est, en effet, confronté à une baisse de 40,3 % rien que pour le mois d’octobre.
Depuis le début de l’année 2021, 118 521 véhicules neufs ont été vendus. Cette performance fait pâle figure comparée à une année 2020 ayant enregistré 171 050 nouvelles immatriculations, et ce, malgré les interruptions des déplacements liées à la crise sanitaire.
