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L’association des Sociétés Financières (ASF) a publié son dernier baromètre du crédit conso et il ne fait aucun doute : la reprise est là. Avec une croissance de la production de crédit de 25% sur le premier segment de l’année, la plupart des crédits reviennent à des niveaux normaux, certains les dépassent même.
Le marché français du crédit à la consommation reprend des couleurs. Avec 22 milliards d’euros de prêts entre janvier et juin, la période fait retrouver au secteur son rythme de croisière. En cause, la multiplication des projets remis à plus tard durant 2020. Pendant cette même année au premier semestre, le niveau des prêts n’affichait en effet que 17,5 milliards d’euros.
L’automobile est à l’honneur puisque c’est l’un des moteurs de la reprise, avec une augmentation des prêts autos destinés aux achats de voitures neuves en augmentation de 20,5%. Meilleure performance côté achat d’occasion avec une progression de 29,2%, qui dépasse ainsi le score de 2019. Le marché de l’occasion se porte ainsi mieux qu’avant la crise sanitaire.
Les prêts personnels progressent eux aussi à hauteur de 27,4%, s’inscrivant dans une hausse globale des crédits renouvelables. Ces derniers, avec une hausse de 13% de production, mettent en évidence des projets d’achat qui se concrétisent.
L’ASF met en évidence les prêts dédiés à l’habitat, qui comptent pour eux seuls 2,64 milliards d’euros de prêts. Ces chiffres, sur un an, se comptent à 24,9%, et 15,8% par rapport au premier semestre 2019.
La rénovation et les investissements d’amélioration du logement font donc les beaux jours de cette reprise en montrant encore une fois le dynamisme retrouvé et la confiance des propriétaires envers le contexte immobilier.
Il est donc clair que la reprise est bien engagée, et si les niveaux de production de crédit ne retrouvent pas tous leur niveau de 2019, on remarque néanmoins une réelle remontée sur tous les plans. Cela implique notamment un léger changement de panorama pour le crédit à la consommation, s’orientant davantage vers l’occasion pour l’achat de véhicule, et l’amélioration de son cadre de vie.
À souligner également, la sollicitation du crédit pour l’amélioration de l’habitat qui coïncide avec la mise en place élargie du télétravail. Quitte à rester chez soi, investir dans son domicile, qu’il s’agisse de confort ou de performance énergétique, se trouve être un investissement plébiscité.
La valeur absolue des prêts qui progresse, entre achat de véhicule et qualité de vie, semble dessiner des emprunteurs soucieux de la qualité d’usage de leur logement, tout en conservant leur mobilité.