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Les prix de l'immobilier dans l’ancien ont augmenté de 7.1% en 2006. L’observatoire des marchés de l’ancien du réseau immobilier a annoncé qu’en 2006, les prix de l’immobilier dans l’ancien n’ont augmenté que de 7.1% en 2006 contre 15.4% en 2004 et 10.4% en 2005. Les conditions de crédits immobiliers restant favorables aux emprunteurs, la FNAIM écarte un scénario de retournement de l’immobilier en 2007. En effet la configuration des prêts en termes de durée et de taux est restée attractive en 2006 malgré six hausses successives du principal taux directeur de la BCE. Le ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier a été homogène cette année, les appartements ont vu leur prix augmenté de 7% en 2006 et les maisons de 7.2%, alors quelles sont les prévisions pour l'année 2007. Le début de l’année 2007 sera marqué par une période d’attentisme liée aux échéances électorales, de ce fait le ralentissement de la hausse déjà amorcée devrait s’accentuer et selon les prévisions de Century 21 la hausse des prix de l'immobilier pourrait être divisée par deux par rapport à 2006. Sur l'année 2007, les prix de l’immobilier ne devrait donc pas dépasser les 5 % d'augementation et le volume des transactions diminuerait sensiblement pour atteindre les 600 000 ventes. Le prix moyen au mètre carré a atteint au niveau national 2295€ tous marchés confondus, 2810€ pour les appartements et 2004€ pour les maisons. Un autre signe précurseur de ce ralentissement est l’augmentation des délais de vente qui s’élève en 2006 à 71jours, soit 5 jours de plus qu’en 2005, le stock de logement disponible à la vente a donc augmenté de + de 30% dans le réseau d’agences immobilières du groupe Century 21. Le profil des acquéreurs a également changé ces dernières années, les particuliers à fort pouvoir d’achat comme les cadres supérieurs ou professions libérales ne représentent plus que 9.7% des acquéreurs contre 16.85% l’année dernière. Ils ont privilégié les investissements financiers en 2005 et attendront la fin des élections pour réinvestir dans l'immobilier. Les jeunes acquéreurs primo-accédants qui bénéficient de certaines aides telles que le prêt à taux zéro ou autres prêts aidés représentent désormais 22.4%. Le poids des employés et des ouvriers a également augmenté en 2006, ils représentent 43.45% des acquéreurs contre 39.9% en 2005.