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« Tous logements confondus, les ventes du 1er trimestre 2011 ont cédé 4 % par rapport au 1er trimestre 2010 en Ile-de-France », remarquent les Notaires d'Ile-de-France dans leur note de conjoncture immobilière du mois de mai. En revanche, les prix sont toujours dans un cycle haussier.
Repli des ventes
Dans l'ancien, le nombre de ventes d'appartements conclues au cours du 1er trimestre 2011 est en repli : - 12 % à Paris, - 8 % en petite couronne et - 1 % en grande couronne. En moyenne, les ventes ont reculé de 7 %. Même tendance pour les maisons anciennes : - 7 % en petite couronne, - 9 % en grande couronne, soit - 9 % en moyenne sur le département.
De son côté, le marché du neuf tient bon, sans doute grâce « aux mesures transitoires destinées aux investisseurs », expliquent les Notaires. Les ventes des appartements neufs ont bondi : + 66 % à Paris, + 29 % en petite couronne et + 13 % en grande couronne. Soit une moyenne de 23 % entre le 1er trimestre 2011 et le 1er trimestre 2010. Les ventes des maisons sont, de leur côté, en légère baisse : - 2 % en petite et grande couronne, soit – 1 % en moyenne sur le département.
Cycle haussier des prix
Entre le 1er trimestre 2011 et le 1er trimestre 2010, les prix des logements anciens en Ile-de-France ont tous progressé, appartements et maisons confondus. « Il faut désormais compter 5 290 €/m² pour devenir propriétaire d'un appartement en Ile-de-France », constatent les Notaires. Soit une hausse de 4,2 % en un trimestre.
A Paris, le prix moyen d'un appartement ancien est désormais de 7 780 €/m², soit + 5,6 % en variation trimestrielle. En petite couronne, il faut débourser 4 270 €/m² pour un appartement ancien (+ 2,9 % sur le trimestre) ; et en grande couronne, 3 050 €/m² en moyenne (+ 2,6 % sur la même période).
Même constat pour les maisons anciennes : 355 000 euros en moyenne en petite couronne (+ 2,6 %) et 280 000 euros en grande couronne (+ 0,9 %).
Selon les pronostics formulés par la note de conjoncture immobilière, les prix ne devraient pas fléchir avant l'été mais « compte tenu des fondamentaux du marché, il semblerait logique que le marché immobilier s'oriente ensuite vers davantage de modération en Ile-de-France. La poussée des taux y aidera ». Un inversement du marché qui serait le bienvenu pour les acquéreurs.